L'EPAVE MORVEUSE
L’épave morveuse
Plus de crédit, je ne parle qu’à moi.
Trop souvent cette conscience,
limande
« Tu t’arrêtes quand tu veux. »
Tant et si bien que ce n’est pas intéressant.
Gauche droite, droite gauche, ma dernière muse est portée disparue.
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Sans titre maladif
Des vagues se mirent sur fond d’un tableau vert, se pâment.
Vagues, vaguelettes et peu d’état d’âme
Je largue les amarres de ces bateaux fantômes
D’une mer qui s’étend,
Des lames et lames, petit homme.
Riche ou pauvre, cela n’a pas d’importance si tu es debout
Et quand bien même tes rêves abondent.
Un deux trois
Un petit tour dans les bois
Poussières et fumée
D’un Aladin juvénile.
Avant et après
Avant que l’on te grille
Imperturbable.
La fonction du rêve identitaire, entre une ronde neutralité et un réel savant